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mercredi 27 juin 2018

Prières Avant, Pendant et Après la Messe

Prières avant la messe

"Seigneur, je vous demande les grâces qui me sont nécessaires afin de vivre cette Eucharistie selon vos désirs, selon votre volonté.

Aidez-moi à être attentif(ve) à vos appels, à les accueillir, et à les mettre en pratique.

Très Sainte Vierge Marie, Saint Michel Archange, mon(a) saint(e) patron(ne), mon ange gardien, je vous demande toutes les grâces nécessaires afin de vivre cette Sainte Eucharistie selon la volonté de Dieu.

Seigneur, que ces grâces soient pour moi et toutes mes frères et soeurs ici présents dans cette église, et ceux du monde entier qui vivront de l'Eucharistie."


"Saint-Esprit de Dieu venez en nous tous faire votre volonté."

Acte d’amour avant la messe

Ô mon Dieu, je T’aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma force et mon seul désir est d’être inséparablement uni à Toi. C’est par Ton divin Fils que cette union s’apprête à être réalisée en moi. Dans la sainte communion, j’aspire à m’identifier à Lui ; que je ne sois plus moi, mais Lui qui vit en moi. Et quand j’aurai reçu Jésus en moi, que je puisse T’aimer et être aimé de Toi dans cette même mesure, puisque je serai uni à Lui. Hâte-toi donc de me donner ton divin Fils par les mains du prêtre ; que par Jésus je puisse m’unir toujours à Toi, Ô Dieu mon Père, dans l’unité du Saint-Esprit. Amen.

Prière de saint Thomas d’Aquin

Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m’approche du sacrement de votre Fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du Ciel et de la Terre. J’implore donc votre immense, votre inépuisable générosité, afin que vous daigniez guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu’ainsi je puisse recevoir le Pain des Anges, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, avec toute la révérence et l’humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d’intention que requiert le salut de mon âme. Donnez-moi, je vous prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la vertu et l’efficacité du sacrement. Ô Dieu plein de douceur, donnez-moi de si bien recevoir le Corps de votre Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps charnel qu’il reçut de la Vierge Marie, que je mérite d’être incorporé à son corps mystique et compté parmi ses membres. Ô Père plein d’amour, accordez-moi que ce Fils Bien-Aimé que je m’apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l’éternité, Lui, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous dans l’unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Prière de saint Ambroise

Ô mon doux Seigneur Jésus, je tremble, pauvre pécheur, et je frissonne en m’approchant de votre Table sacrée, ne présumant rien de moi-même, et me confiant en vos seules bontés et miséricordes. Car j’ai le cœur et le corps taché de beaucoup de crimes, et l’esprit et la langue coupables de mille dérèglements. Donc, ô Miséricordieuse Divinité ! Ô Majesté Redoutable, moi misérable, réduit en de si dangereuses extrémités, j’ai recours à Vous, Fontaine de Miséricorde, je viens à Vous en hâte pour être guéri, je me refugie sous Votre protection, et je soupire afin d’avoir pour Sauveur, celui que je ne puis supporter pour juge. Ô Seigneur, je Vous montre mes plaies, je Vous découvre ma honte, je sais que mes péchés sont grands et en grand nombre pour lesquels je crains d’être condamné : mais je me confie en Vos miséricordes, dont le nombre est infini.

Regardez-moi donc de Vos yeux de pitié, ô mon bon Seigneur Jésus Christ, Roi éternel, Dieu et Homme, et qui avez été crucifié pour l’homme. Exaucez-moi qui espère en Vous, ayez pitié de moi qui suis plein de péchés et de misères, Vous qui êtes la Source éternelle des miséricordes. Je Vous salue, ô Victime salutaire, offerte pour moi et pour tout le genre humain en l’arbre de la Croix, Je Vous salue, ô noble et précieux Sang, qui coulez des plaies de mon Seigneur Jésus Crucifié, et qui lavez les péchés de tout le monde.

Souvenez-Vous, Seigneur, de Votre créature, que Vous avez rachetée de votre Sang. J’ai le regret de Vous avoir offensé, et désire réparer les fautes que j’ai faites. Chassez-donc de moi, ô doux Jésus, tous mes péchés et toutes mes iniquités, afin qu’étant purifié d’esprit et de corps, je puisse goûter plus dignement le Saint des Saints ; et faites-moi la Grâce que le saint attouchement de votre Corps et de votre Sang, que tout indigne que je suis, je me propose de recevoir, remette mes offenses, purge mes défauts, rétablisse le bon usage de mes sens, m’inspire les œuvres qui Vous plaisent, et soit ma défense assurée contre les embûches de mes ennemis.

Prières avant la communion




"Seigneur Jésus-Christ, je suis indigne de vous recevoir, vous, présent dans la Sainte Hostie consacrée par les mains du prêtre, aussi Seigneur, je désire votre Miséricorde, parce que je l'aime, je lui fais confiance, et j'ai besoin d'elle.


Très sainte Vierge Marie, Saint Michel Archange, mon(a) saint(e) patro(nne), je vous demande la grâce de m'aider à aller recevoir Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans la Sainte Hostie, avec beaucoup d'amour, de respect, d'abandon, et à ne pas rendre inutiles les grâces qu'Il désirera m'offrir par notre union. Aidez-moi à faire la volonté de Dieu."





Prières après la communion



Père saint,
Nous te rendons grâce pour ton saint nom.
Tu l’as fait habiter dans nos cœurs,
pour la connaissance, la foi et l’immortalité
que tu nous as révélées par Jésus ton Serviteur.
À toi la gloire pour les siècles !
Maître tout-puissant,
Tu as créé toutes choses pour la gloire de ton nom,
tu as donné aux hommes nourriture et boisson
pour qu’ils en jouissent et qu’ils te rendent grâces.
Nous cependant, par ton Serviteur,
tu nous a gratifiés d’une nourriture et d’une boisson spirituelles
et de la vie éternelle.
Avant tout, nous te disons merci, parce que tu es puissant.
À toi la gloire pour les siècles.

Seigneur,
Souviens-toi de ton Église,
garde-la de tout mal,
rends-la parfaite en ton amour.
Rassemble des quatre vents, cette Église que tu as sanctifiée,
conduis-la dans ton Royaume,
dans celui que tu lui as préparé,
car c’est à toi qu’appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles.
Que vienne la grâce et que passe ce monde.
Hosanna au Dieu de David !
Si quelqu’un est saint, qu’il vienne !
Si quelqu’un ne l’est pas, qu’il se convertisse !
Maranatha,
Viens Seigneur Jésus,
Amen.


Prière après la communion de Padre Pio : Reste avec moi, Seigneur



Reste avec moi, Seigneur, car j'ai besoin de te savoir présent pour ne pas t' oublier. Tu sais avec quelle facilité je t'abandonne.

Reste avec moi, Seigneur, parce que je suis faible et j'ai besoin de ta force pour ne pas tomber si souvent.

Reste avec moi, Seigneur, parce que tu es toute ma vie, et, sans Toi, je suis sans ferveur.

Reste avec moi, Seigneur, parce que tu es ma lumière, et, sans Toi, je suis dans les ténèbres.

Reste avec moi, Seigneur, pour faire connaître ta volonté.

Reste avec moi, Seigneur, pour que puisse entendre ta voix et te suivre.

Reste avec moi, Seigneur, parce que je désire t'aimer davantage et être toujours en ta présence.

Reste avec moi, Seigneur, si tu veux bien que je te sois toujours fidèle.

Reste avec moi, Seigneur, parce que, si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Toi un lieu de consolation, un nid d'amour.

Reste avec moi, Seigneur Jésus, parce qu'il se fait tard et que le jour décline... c'est à dire que la vie passe, la mort, le jugement, l'éternité approchent et il est nécessaire de refaire mes forces pour ne pas m'arrêter en chemin et, pour cela, j'ai besoin de Toi. Il se fait tard et la mort approche. Je crains les ténèbres, les tentations, les sécheresses, les croix, les peines, et combien j'ai besoin de Toi, mon Jésus, dans cette nuit de l'exil.

Reste avec moi, Seigneur, parce que, dans la nuit de cette vie et de ses dangers, j'ai besoin de Toi. Fais que je puisse te reconnaître comme tes disciples à la fraction du pain. Que la communion eucharistique soit la lumière qui dissipe les ténèbres, la force qui me soutienne et l'unique joie de mon coeur.

Reste avec moi, Seigneur, parce qu'à l'heure de la mort, je veux rester uni à Toi, sinon par la communion, du moins par la grâce et l'amour.

Reste avec moi, Seigneur, je ne Te demande pas de consolations divines parce que je ne les mérite pas, mais le don de ta présence, oh ! Oui, je te le demande.

Reste avec moi, Seigneur, car tu as tout ce que je cherche : ton amour, ta grâce, ta volonté, ton Coeur, ton Esprit. Je t'aime et et ne demande pas d'autre récompense que de t'aimer davantage d'un amour ferme et sincère. Je veux t'aimer de tout mon coeur sur la terre, pour continuer à t'aimer parfaitement durant toute l'éternité.

Ainsi-soit-il.


Prière après la communion

Il est donc vrai, Rédempteur des hommes
que Vous habitez en moi,
que je suis en possession de votre Corps,
de votre Sang, de votre âme, de votre Divinité.
Je vous adore ô mon Dieu
du plus profond de mon âme
et j’unis mes adorations
à celles que tous les anges et les saints
vous rendent dans le ciel.
Ô Dieu d’Amour,
oui je Vous aime de tout mon coeur,
de toute mon âme, de toutes mes forces.
Je vous remercie de la grande faveur
que vous m’avez faîtes de Vous donner à moi.
Je me donne à Vous sans réserve.
Agréez, divin Jésus cette offrande
que je vous fais de tout ce que je suis
et de tout ce que je possède.
Disposez de moi selon votre bon plaisir
et accordez-moi la grâce
de ne jamais Vous déplaire.



Prières après la messe


Âme du Christ, sanctifie-moi.Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi, défends-moi.
A ma mort appelle-moi,
Ordonne-moi de venir à Toi
Pour qu’avec tes saints je te loue
Dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il ! (St Ignace) 


mardi 12 juin 2018

Ce qu’un chrétien peut faire et ce qu’il ne peut pas faire

Il y a dix-huit cents ans, Jésus-Christ révéla aux hommes une nouvelle loi. Par sa doctrine, sa vie et sa mort, il leur a montré ce que doit et ce que ne doit pas faire celui qui veut être son disciple.
Non seulement il ne faut pas tuer, mais il ne faut pas se mettre en colère contre son frère. Il ne faut mépriser aucun homme :
Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par le jugement. »
Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera puni par le jugement, et celui qui dira à son frère : Raca, sera puni par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera puni par la géhenne du feu. (Matth., v, 21, 22.)
Il ne faut pas se séparer de sa femme ni convoiter d’autre femme :
Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point adultère.
Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, il a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.
Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse que si tout ton corps était jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse que si tout ton corps était jeté dans la géhenne.
Il a été dit aussi : Si quelqu’un répudie sa femme, qu’il lui donne la lettre de divorce.
Mais moi je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, il l’expose à devenir adultère ; et que quiconque se mariera à la femme qui aura été répudiée, commet un adultère. (Matth., v, 27-32.)
Il ne faut pas jurer :
Vous avez encore entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu auras promis avec serment.
Mais moi je vous dis : Ne jurez point du tout : ni par le ciel car c’est la terre de Dieu ;
Ni parla terre car c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, car c’est la ville du grand Roi.
Ne jure pas non plus par ta tête ; car tu ne peux faire devenir un seul cheveu blanc ou noir.
Mais que votre parole soit : Oui, oui ; non, non ; ce qu’on dit de plus vient du malin. (Matth., v, 33-37.)
Il ne faut pas résister au mal, mais il faut donner ce que l’on veut te prendre :
Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
Mais moi je vous dis de ne pas résister à celui qui vous fait du mal ; mais si quelqu’un te frappe à la joue droite, présente-lui aussi l’autre ;
Et si quelqu’un veut plaider contre toi, et t’ôter ta robe, laisse-lui encore l’habit ;
Et si quelqu’un te veut contraindre d’aller une lieue avec lui, vas-en deux.
Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut emprunter de toi. (Matth.,v, 38-42.)
Il ne faut pas haïr ses ennemis, leur faire du mal ; il faut les aimer et leur faire du bien :
Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ;
Afin que vous soyez enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et les injustes.
Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers mêmes n’en font-ils pas autant ?
Soyez donc parfaits, comme notre Père qui est dans les cieux est parfait. (Matth., v, 43-48.)
Il ne faut pas amasser de trésors sur la terre, mais il faut amasser les trésors dans le ciel :
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point. (Matth., vi, 20.)
Il ne faut pas refuser à celui qui demande ; mais il faut donner son bien à celui qui n’a pas.
Donne à tout homme qui te demande, et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne le redemande pas (Luc., vi, 30.)
Il ne faut pas donner l’aumône, prier, jeûner, devant tout le monde ; il faut le faire en secret :
Et quand tu prieras ne sois pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis, en vérité, qu’ils reçoivent leur récompense.
Mais toi, quand tu pries entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui te voit dans le secret te le rendra publiquement.
Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup.
Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. (Matth., vi, 5-8.)
Il ne faut appeler personne sur la terre ni Maître ni Père, mais Christ seul :
Mais vous, ne vous faites point appeler : Maître, car vous n’avez qu’un Maître, qui est le Christ ; et, pour vous, vous êtes tous frères.
Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car vous n’avez qu’un seul Père, savoir, celui qui est dans les cieux.
Et ne vous faites point appeler docteurs ; car vous n’avez qu’un seul docteur, qui est le Christ. (Matth., xxiii, 8-40.)
Il ne faut pas s’élever au-dessus des autres et considérer que le plus grand est celui qui est le plus riche et le plus fort ; mais il faut tenir pour grand celui qui est le serviteur :
Mais il leur dit : Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui usent d’autorité sur elles sont nommés bienfaiteurs.
Il n’en doit pas être de même entre vous ; mais que celui qui est le plus grand parmi vous soit comme le moindre, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (Luc, xxii, 25-26.)
Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. (Matth., xxiii, 11-12.)
Il ne faut pas avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de tuer le corps ; mais il faut craindre celui qui peut perdre l’âme :
Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut perdre l’âme et le corps dans la géhenne. (Matth., x, 28.)
En tout il faut agir envers les hommes comme nous voulons qu’on agisse envers nous :
Toutes les choses que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les leur aussi de même ; car c’est la loi et les prophètes. (Matth., vii, 12.)
D’après la doctrine du Christ, les enfants du Père sont libres car ils savent la vérité ; et la vérité les délivrera :
Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. (Jean, viii, 32.)
Jésus lui répondit : Les enfants en sont donc exempts. (Matth., xvii, 26.)
La doctrine du Christ fut jadis, comme elle l’est maintenant, contraire à la doctrine du monde.
D’après celle-ci les gouvernants dirigent les peuples, et, pour cela, ils forcent les uns à tuer, à exécuter, à punir les autres. Ils les obligent à jurer qu’en toutes choses ils exécuteront la volonté des chefs. Or, selon la doctrine du Christ, non seulement l’homme ne peut pas tuer ni exercer une violence quelconque, il ne peut même pas s’opposer par la force à la violence. Il ne peut pas faire de mal à son prochain, même a ses ennemis.
La doctrine du monde fut, est, et sera toujours contraire à la doctrine du Christ. Christ savait cela, il le disait à ses disciples ; il leur prédisait qu’ils auraient à souffrir comme lui-même, qu’ils seraient livrés au martyre et à la mort ; que le monde les haïrait comme il le haïssait, parce qu’ils ne sont pas les serviteurs du monde mais les serviteurs du Père.
Nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs, et aux scribes, et ils le condamneront à la mort.
Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. (Matth., xx, 18 ; xxiv, 9.)
Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous haït.
Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite, que le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. (Jean, xv, 19-20.)
Tout s’est réalisé comme le prédisait Jésus. Le monde le haïssait et cherchait à le perdre. Les pharisiens, les sadducéens, les scribes, les hérodiens lui reprochaient d’être l’ennemi de César, de défendre le paiement des impôts, de troubler, de dépraver le peuple, d’être un malfaiteur, de se proclamer roi, et ainsi d’être l’ennemi de César.
Depuis ce moment, Pilate cherchait a le délivrer, mais les Juifs criaient : Si tu délivres cet homme tu n’es pas ami de César, car quiconque se fait roi se déclare contre César. (Jean, xix, 12.)
C’est pourquoi, l’observant de prés, ils envoyèrent des gens apostés, qui contrefaisaient les gens de bien pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
Ces gens lui firent donc cette question : Maître ! nous savons que tu parles et que tu enseignes avec droiture, et que, sans acception de personnes, tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
Nous est-il permis de payer le tribut à César ou non ? Mais Jésus, voyant leur artifice, leur dit : Pourquoi voulez-vous me surprendre ?
Montrez-moi un denier. De qui a-t-il l’image et l’inscription ? Ils répondirent : De César.
Et il leur dit : Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Luc., xx, 20-25.)
Alors ils furent étonnés de sa réponse et se turent. Ils attendaient de lui qu’il dise ou bien que c’est permis et qu’il faut payer le tribut à César, ce qui détruisait toute sa doctrine : à savoir que les hommes sont libres, qu’ils doivent vivre comme les oiseaux du ciel, sans se soucier du lendemain, etc., ou bien qu’il ne faut pas payer le tribut à César, se montrant par là l’ennemi de César. Mais Christ répond : Ce qui est à César est à César ; ce qui est à Dieu est à Dieu. Il leur dit plus qu’ils n’attendaient de lui. Il a séparé en deux parties tout ce que possède l’homme : la partie humaine et la partie divine, et il a dit qu’on peut et doit donner à l’homme la partie humaine, mais que la partie divine on ne peut pas la donner à l’homme, on ne peut la donner qu’à Dieu. Par ces paroles il leur dit que si l’homme croit en la loi de Dieu, il n’exécutera la loi de César qu’autant qu’elle ne sera pas contraire à la loi divine. Pour les pharisiens qui ne connaissaient pas la vérité, il y avait cependant la loi de Dieu, qu’ils n’eussent pas enfreinte, même si la loi de César l’eût ordonné. Ils ne se seraient pas dispensés de la circoncision, de l’observance du sabbat, des jeûnes et de plusieurs autres prescriptions. Si César eût exigé d’eux de travailler le samedi, ils eussent dit : Pour César tous les jours, sauf le jour du Sabbat. La même chose s’il se fut agi de la circoncision ou d’autres prescriptions.
Par sa réponse Christ leur montrait que la loi de Dieu est au-dessus de la loi de César et que l’homme ne peut donner à César que ce qui n’est pas contraire à la loi de Dieu.
Pour Christ et ses disciples qu’est-ce donc qui appartient à César, et qu’est-ce qui appartient à Dieu ?
L’horreur saisit quand on pense à la réponse que font à cette question les chrétiens de notre temps. Selon les raisonnements de nos chrétiens, l’œuvre divine n’empêche jamais celle de César, et celle de César est toujours d’accord avec celle de Dieu. Toute la vie est consacrée à servir César, et on ne donne à Dieu que ce que dédaigne César.
Christ pensait autrement. Pour lui toute la vie appartenait à Dieu et on ne pouvait donner à César que ce qui n’appartenait pas à Dieu. Ce qui est à César est à César ; ce qui est à Dieu est à Dieu. Qu’est-ce donc qui appartient à César ? L’argent, les choses de la chair, rends tout cela à qui veut le prendre, mais ta vie, que tu as reçue de Dieu, ta vie est toute à Dieu. On ne peut la donner à personne sauf à Dieu, parce que la vie de l’homme, selon sa doctrine, c’est de servir Dieu :
Alors Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. (Matth., iv, 10.)
Et on ne peut pas servir deux maîtres :
Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre ; vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. (Matth., vi, 24.)
Tout ce qui est de la chair, l’homme peut le donner à qui il veut, par conséquent à César ; mais il ne peut servir que Dieu. Si les hommes croyaient en la doctrine du Christ, en la doctrine de l’amour, ils ne pourraient pas agir de telle façon que toutes lois divines révélées par Christ ne paraissent données que pour accomplir la loi de César.

Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!

Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!
Jésus, Seigneur de miséricorde, je vous supplie dans la Divine volonté, pour l'amour de l'amour de votre Mère pour les âmes, d’accorder la grâce de la conversion à tous ceux qui vont mourir subitement, surtout ceux qui ont besoin de votre miséricorde. D’ouvrir les yeux de tous, Jésus, à la vérité de votre amour et de votre miséricorde. N’en laissez aucun se perdre, mais pour l'amour de votre douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier. Saints et anges du Ciel – priez pour nous ! Amen.

Prière au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ

O Très Divin Sang qui jaillis pour nous des veines de Dieu fait homme, Descends comme la rosée de la rédemption sur la terre contaminée et sur les âmes que le péché rend semblables aux lépreux.

Voici que je t’accueille, Sang de mon Jésus et je te répands sur l'Eglise, sur le monde, sur les pécheurs, sur le purgatoire.

Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, O très divine sève de vie.

Ni l’indifférence, ni la culpabilité ne met obstacle à ton flux. Au contraire, pour les rares qui t’aiment, pour les multitudes qui meurent sans toi, tu accélères et répands sur tous cette Pluie Divine.

Parce que on vient à Toi avec confiance pendant la vie, par Toi on sera pardonné dans la mort, avec Toi on vient dans la gloire de Ton royaume.

Amen!

(Prière au Très Précieux Sang de Jésus-Christ Notre Seigneur dictée par Jésus à un mystique en 1943)

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Mon Seigneur et Mon Dieu!

Mon Seigneur et Mon Dieu!
La Divine Miséricorde est la protection contre l'assaut implacable de l'ennemi qui a atteint son apogée. La Divine Miséricorde est bénédiction sur ceux consacrés à Ma mère et qui, par conséquent, se sont unis ainsi à Mon Sacré-Cœur. La Divine Miséricorde est la grâce offerte pour illuminer toutes les âmes. Vous formerez les croix vivantes qui feront dévier la colère de la Justice de Dieu. Appelez Ma miséricorde dans vos épreuves – mais aussi [faites appel à elle] pour aider les âmes, surtout à l’heure de leur mort. N'oubliez pas de prier le Chapelet de la Divine Miséricorde, à 15 h, l’heure de Ma mort.

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DIVINE MISERICORDE; Jésus, j'ai confiance en Toi!

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