Neuvaine à ND du Rosaire, la Vierge du Rosaire de Pompéï
Prière pour implorer les grâces dans les cas les plus désespérés
Petit rappel : un rosaire comporte quatre chapelets qui présentent chacun des mystères de la vie de Jésus-Christ.
1er jour : mystères joyeux
2ème jour : mystères lumineux
3ème jour : mystères douloureux
4ème jour : mystères glorieux
5ème jour : mystères joyeux
6ème jour : mystères lumineux
7ème jour : mystères douloureux
8ème jour : mystères glorieux
9ème jour : encore les mystères glorieux en action de grâce.
Prière avant la récitation du chapelet :
Sainte Catherine de Sienne, ma Protectrice et ma Maîtresse, vous qui assistez du Ciel ceux qui ont l’habitude de vous prier lorsqu’ils récitent le Rosaire de Marie, assistez-moi en ce moment, et daignez réciter, en même temps que moi, la Neuvaine à la Reine du Rosaire qui a établi le trône de ses grâces dans la vallée de Pompéi, afin que, par votre intercession, j’obtienne la grâce que je désire. Amen !
– Dieu, venez à mon aide !
– Seigneur, à notre secours !
– Gloire au Père…
Prière avant la première dizaine :
Vierge Immaculée et Reine du Saint Rosaire, en ces temps où la foi est morte et où l’impiété triomphe, vous avez voulu établir votre siège de Reine et de Mère sur l’antique terre de Pompéi, séjour des païens morts. Et de ce lieu où l’on adorait les idoles et les démons, vous, aujourd’hui, comme Mère de la Grâce Divine, vous répandez partout les trésors des miséricordes du Ciel !
Ah ! de ce trône où vous régnez, pleine de pitié, jetez sur moi aussi un regard bienveillant, Ô Marie, et prenez pitié de moi qui ai tellement besoin de votre secours.
Comme vous vous êtes révélée à tant d’autres, montrez-vous, à moi aussi, véritable Mère de Miséricorde :
« Monstra Te esse Matrem ! », alors que, de tout cœur, je vous salue et je vous invoque, ma Souveraine et Reine du Très Saint Rosaire.
Amen !
+ On récite la première dizaine…
+ À la fin, Salve Regina
Salve Regina :
Salut, Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d’Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.Tourne donc vers nous, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux. Et Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.
Prière avant la deuxième dizaine :
Prosterné au pied de votre trône, Ô grande et glorieuse dame, mon âme vous vénère au milieu des gémissements et des angoisses qui pèsent lourdement sur elle. Dans ces craintes et ces agitations où je me trouve, je lève les yeux vers vous avec confiance. Vous avez daigné choisir pour demeure les campagnes des paysans pauvres et abandonnés. Et là, face à la ville et à l’amphithéâtre des plaisirs mondains où règnent le silence et la ruine, vous, comme Reine des Victoires, vous avez élevé votre voix puissante pour appeler de toutes les régions de l’Italie et du monde catholique, vos fils spirituels pour vous construire un Temple. Prenez enfin pitié de mon âme tombée misérablement dans la boue.
Ayez pitié de moi, Ô Dame, ayez pitié de moi, je suis submergé de misères et d’humiliation. Vous qui êtes l’extermination des démons, prenez ma défense !
Vous qui êtes le secours des chrétiens, sauvez moi de ces souffrances dans lesquelles je suis malheureusement plongé. Vous qui êtes notre vie, soyez victorieuse de la mort qui menace mon âme au milieu des dangers où elle se trouve exposée. Redonnez-moi la paix, la tranquillité, l’amour, la santé ! Amen !
+ On récite la deuxième dizaine…
+ À la fin, Salve Regina
Prière avant la troisième dizaine :
Entendre que nombreux sont ceux que vous avez comblés de bienfaits uniquement parce qu’ils ont eu recours à vous avec Foi, voilà qui met en moi une ardeur nouvelle et le courage de vous appeler à mon secours. Vous avez assuré autrefois à saint Dominique que celui qui veut des grâces, les obtiendra par votre Rosaire.
Avec votre Rosaire à la main, moi, je vous appelle, Ô Mère, à ne pas manquer à vos maternelles promesses.
Bien plus, vous-même, vous faites, de nos jours, de continuels prodiges pour appeler vos enfants à vous honorer dans le Temple de Pompéi. Vous voulez essuyer nos larmes, Vous voulez adoucir nos craintes ! Et moi, le cœur sur les lèvres, je Vous appelle et je Vous invoque avec une foi vive : Ma Mère… chère Mère… Mère si belle !… Très douce Mère, venez à mon aide ! Mère et Reine du Saint Rosaire de Pompéï, ne tardez plus à étendre votre main puissante pour me sauver, car si Vous tardez à le faire, Vous voyez que, pour moi, c’est la ruine ! Amen !
+ On récite la troisième dizaine…
+ À la fin, Salve Regina
Prière avant la quatrième dizaine :
Et à qui puis-je avoir recours, sinon à vous, qui êtes le soulagement des malheureux, le réconfort des abandonnés, la consolation des affligés ?
Oh, je vous l’avoue, mon âme est misérable, elle est chargée de péchés énormes, elle mérite le feu de l’enfer, elle n’est pas digne de recevoir vos grâces… Mais n’êtes vous pas l’espérance des déséspérés, la grande médiatrice entre l’homme et Dieu, notre puissante avocate auprès du Trône du Très-Haut, le refuge des pécheurs ?…
Oh, il suffit que vous disiez une parole en ma faveur à votre Fils, et lui, Vous exaucera. Demandez-lui donc, Ô Mère, cette grâce dont j’ai tellement besoin… (On formule la grâce désirée.) Vous seule pouvez me l’obtenir, Vous qui êtes mon unique espérance, ma consolation, ma douceur, toute ma vie. Ainsi j’espère ! Amen !
+ On récite la quatrième dizaine…
+ À la fin, Salve Regina
Prière avant la cinquième dizaine :
Ô Vierge et Reine du Saint Rosaire, vous qui êtes la Fille du Père Céleste, la Mère du Divin Fils, l’Épouse de l’Esprit, vous qui pouvez tout auprès de la Sainte Trinité, Vous devez implorer pour moi cette grâce dont j’ai tant besoin, pourvu qu’elle ne soit pas un obstacle à mon salut (on expose la grâce désirée).
Je vous la demande par votre Immaculée Conception, par votre Divine Maternité, par vos joies, par vos douleurs, par vos triomphes. Je Vous la demande par le Cœur de votre Jésus d’Amour, par ces neuf mois pendant lesquels vous l’avez porté dans votre sein, par les souffrances de sa vie, par sa cruelle Passion, par sa mort sur la Croix, par son Nom très Saint, par son Sang très précieux.
Je vous la demande enfin par votre Cœur très doux, en votre Nom glorieux, Ô Marie, qui êtes l’étoile de la mer, la dame puissante, la mère des douleurs, la porte du Ciel et la Mère de Miséricorde. J’ai confiance en vous. J’espère tout de Vous. Vous devez me sauver !
Amen !
+ On récite la cinquième dizaine…
+ À la fin, Salve Regina
À la fin du chapelet, prions :
– Rendez-moi digne de vous louer, Vierge très pure !
– Donnez-moi le courage contre vos ennemis !
– Priez pour nous, Reine du Très Saint Rosaire ! – Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ !
Prions : Dieu, dont le Fils Unique, par sa vie, sa mort et sa Résurrection, nous a mérité la grâce du Salut éternel, faites, nous vous en prions, qu’en méditant ces mystères par le Très Saint Rosaire de la bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent.
Par le même Jésus-Christ, notre Seigneur.
(Et l’on ajoute un « Je vous Salue Marie » pour la Sainte Église Catholique. )
Cette neuvaine est très puissante si on le récite avec foi. Maman Marie ne refuse rien à ses enfants qui ont recours à elle avec confiance.
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