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samedi 16 mai 2020

Méditation

Chers amis, la lettre de l’apôtre Pierre et l’évangile de Jean nous plongent ce dimanche dans l’atmosphère d’un procès. « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense », écrit saint Pierre, qui évoque les « adversaires » auxquels les chrétiens feront face. Quant à Jésus, il promet dans l’évangile que le Père « nous donnera un autre défenseur » (ce qui signifie « avocat »), c’est-à-dire l’Esprit Saint. Si ce thème du procès nous surprend au premier abord, il rejoint sans doute une impression que nous connaissons : celle d’être mis en accusation en tant que chrétiens. Devoir se justifier d’être chrétien, c’est sans doute une expérience que nous avons déjà faite : parce qu’on nous interroge sur le contenu de notre foi ou les choix qu’elles nous inspire, ou encore parce qu’on nous rappelle les péchés commis par des prêtres et des baptisés ou les grands malheurs auxquels Dieu semble rester insensible...
Si le Nouveau Testament évoque cette réalité du procès fait aux chrétiens, c’est qu’il s’agit d’une question permanente, qui se pose et se posera tout au long de l’histoire de l’Église : celle-ci est souvent en position d’accusée. Ce n’est pas propre à notre époque ! Mais les textes bibliques ne se contentent pas d’un constat, ils lancent aussi une invitation. Partons pour cela d’un avertissement donné par l’apôtre Pierre : « mieux vaudrait souffrir en faisant le bien (...) plutôt qu’en faisant le mal». «Souffrir en faisant le bien», c’est supporter une accusation alors que nous sommes innocents : on nous reproche notre persévérance dans la foi, notre vie de prière, nos engagements auprès des autres... « Souffrir en faisant le mal », c’est subir une accusation à juste titre : il arrive que les chrétiens soient en effet coupables. Certains des procès intentés aux chrétiens sont fondés.
Commençons par les accusations justifiées. Face à elles, nous pouvons rechercher une double attitude, faite d’humilité et de discernement. L’humilité, c’est reconnaître qu’il existe d’innombrables péchés qui défigurent l’Église. Parfois elle n’a pas été seulement accusée, mais aussi accusatrice. Parfois elle a toléré en son sein des horreurs. Parfois les chrétiens ont tenu des propos tellement inappropriés... L’humilité permet aussi d’entamer un discernement: qu’est-ce qui, dans telle accusation, est authentique ? Qu’est-ce qui est juste, qu’est-ce qui est exagéré, voire franchement faux ? Prendre le temps de ce discernement, c’est aimer et servir la vérité.
Quant aux accusations injustifiées, elles ne pèsent pas sur nous à cause de nos péchés, mais parce que nous vivons dans un monde où beaucoup ne veulent ni du Christ, ni du salut, ni de la parole de Dieu... Saint Pierre suppose que nous serons sans cesse accusés, ou tout simplement questionnés. Voilà pourquoi il lance un appel : « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. » Face à l’accusation injuste, c’est à nouveau une double attitude qui peut nous inspirer. Il y a d’abord l’attitude du serviteur. Que nos actes, notre manière de servir et d’accueillir, notre amour capable de pardonner et de persévérer, soient notre défense. Jésus lui-même a souvent dialogué avec ses accusateurs en faisant référence à ses propres actes. L’autre attitude, c’est celle du témoin, capable de « rendre raison de l’espérance qui est en lui ». Passer de la position d’accusé à celle de témoin, c’est reconnaître que le véritable accusé, c’est Jésus. Les insultes que nous subissons s’adressent en réalité à lui. Nous pouvons alors, non pas rendre coup pour coup, mais partager paisiblement notre espérance ; expliquer ses raisons d’être ; raconter les passages de la Bible et les moments de notre existence sur lesquels cette espérance s’appuie... car si l’espérance des chrétiens est étonnante, elle n’est pas absurde !
Ces attitudes de serviteur et de témoin n’ont pas leur source en nous-mêmes, mais dans l’accueil de l’Esprit Saint. Ces manières d’être ne sont pas acceptées par tout le monde, loin de là. C’est pourquoi Jésus dit qu’il priera pour que nous recevions l’Esprit Saint : l’accueillir n’a rien d’évident. L’Esprit Saint nous donnera le goût de la vérité, il inspirera nos actes de service et de témoignage. À travers tout cela, l’Esprit accomplit en nous la même œuvre qu’en Jésus. À la suite de Jésus « mis à mort dans la chair » puis ressuscité, nous sommes nous aussi « vivifiés dans l’Esprit ». L’Esprit Saint est notre « défenseur » parce qu’il nous donne une vie qui dépasse la mort et qui se reflète déjà dans notre quotidien. Face à tout procès, c’est la source de notre paix.

Dimanche 17 mai 2020
Proposée par le Père François et le Père Bruno.

Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!

Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!
Jésus, Seigneur de miséricorde, je vous supplie dans la Divine volonté, pour l'amour de l'amour de votre Mère pour les âmes, d’accorder la grâce de la conversion à tous ceux qui vont mourir subitement, surtout ceux qui ont besoin de votre miséricorde. D’ouvrir les yeux de tous, Jésus, à la vérité de votre amour et de votre miséricorde. N’en laissez aucun se perdre, mais pour l'amour de votre douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier. Saints et anges du Ciel – priez pour nous ! Amen.

Prière au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ

O Très Divin Sang qui jaillis pour nous des veines de Dieu fait homme, Descends comme la rosée de la rédemption sur la terre contaminée et sur les âmes que le péché rend semblables aux lépreux.

Voici que je t’accueille, Sang de mon Jésus et je te répands sur l'Eglise, sur le monde, sur les pécheurs, sur le purgatoire.

Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, O très divine sève de vie.

Ni l’indifférence, ni la culpabilité ne met obstacle à ton flux. Au contraire, pour les rares qui t’aiment, pour les multitudes qui meurent sans toi, tu accélères et répands sur tous cette Pluie Divine.

Parce que on vient à Toi avec confiance pendant la vie, par Toi on sera pardonné dans la mort, avec Toi on vient dans la gloire de Ton royaume.

Amen!

(Prière au Très Précieux Sang de Jésus-Christ Notre Seigneur dictée par Jésus à un mystique en 1943)

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Mon Seigneur et Mon Dieu!

Mon Seigneur et Mon Dieu!
La Divine Miséricorde est la protection contre l'assaut implacable de l'ennemi qui a atteint son apogée. La Divine Miséricorde est bénédiction sur ceux consacrés à Ma mère et qui, par conséquent, se sont unis ainsi à Mon Sacré-Cœur. La Divine Miséricorde est la grâce offerte pour illuminer toutes les âmes. Vous formerez les croix vivantes qui feront dévier la colère de la Justice de Dieu. Appelez Ma miséricorde dans vos épreuves – mais aussi [faites appel à elle] pour aider les âmes, surtout à l’heure de leur mort. N'oubliez pas de prier le Chapelet de la Divine Miséricorde, à 15 h, l’heure de Ma mort.

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DIVINE MISERICORDE; Jésus, j'ai confiance en Toi!

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