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lundi 10 août 2020

L'art de se confesser

 

« L'habitude » : mot sans couleur s'il désigne simplement une louable régularité ; mot tristement gris s'il désigne une routine. Et malheureusement, chacun sait qu'une louable régularité dégénère facilement en routine. La plupart des pénitents se désolent sur la misérable banalité de leurs confessions, sur le peu de fruit qu'ils en retirent, et même parfois sur le peu d'intérêt de l'exhortation que le confesseur leur adresse quand ils viennent le trouver. Plusieurs en prennent le dégoût, ne se confessent plus que par coutume, ou, finalement, arrivent à espacer leurs recours au sacrement de pénitence d'une manière qui est préjudiciable à leur progrès spirituel.

Ce dégoût et ses conséquences ne viennent-ils pas de ce qu'ils ne savent pas se confesser ? Il y a une manière, un « art », qui ferait de cet exercice régulier un sérieux moyen de sanctification. En écrivant ces lignes, nous avons songé particulièrement à cette nombreuse jeunesse - jeunesse d'action catholique, jeunesse des foyers nouveaux -, qui cherche à vivre un christianisme vrai, dans un généreux effort de sincérité. Point encore « habituée », elle souffre de toute menace de sclérose, elle a horreur des routines et rejette les formalités. Elle a raison. Mais il faut qu'elle sache que le formalisme s'introduit par la faute des « usagers », si j'ose dire, et qu'il dépend d'elle de garder intacte sa vitalité religieuse ou de la laisser s'étioler, faute d'un effort personnel.

Les rites sont porteurs de vie, mais aux seuls vivants.

L'usage de la confession, si elle est bien comprise, peut être un sérieux appui pour le développement de la vie spirituelle.

Mais d'abord, puisque nous allons parler de la confession et rien que de la confession, il faut noter soigneusement qu'elle n'est pas tout le sacrement de pénitence, qu'elle n'en est même pas l'élément principal. Celui-ci comporte un regret, un aveu, une absolution, une réparation. Le sacrement est constitué essentiellement par une absolution effaçant la faute d'un cœur qui se repent. Qu'un pénitent - sur son lit de mort, par exemple - ne puisse exprimer son aveu, le sacrement peut se passer de cet aveu ; il ne peut se passer du regret. Dieu, de son côté, peut se passer du sacrement (en l'absence de tout prêtre qualifié pour le donner) : il ne peut sauver une âme malgré elle, remettre un péché qu'on refuse obstinément de regretter.

Feront bien de s'en souvenir ces personnes pour qui l'essentiel semble être leur accusation. Que le prêtre les exhorte à la contrition, aux moyens à envisager pour ne pas retomber dans leur faute, elles paraissent ne pas le suivre, distraites qu'elles sont, une fois leur accusation faite, par le souci d'énoncer encore tel ou tel péché qui n'est pas d'abord venu sur leurs lèvres. S'il s'agissait d'une faute grave, il serait normal qu'on ne voulût pas se retirer avant de l'avoir exprimée ; mais le plus souvent il s'agit de fautes vénielles. On s'inquiète surtout d'être complet ; il faut s'inquiéter surtout d'être contrit.

Et on en tirera cette conséquence que, dans les quelques instants que l'on consacre d'ordinaire à se préparer immédiatement à sa confession, on fera bien de ne pas tout donner à « l'examen de conscience », mais plus encore d'implorer la grâce de Dieu, pour obtenir un sincère regret de ses fautes, d'exprimer par avance sa contrition, son intention de ne pas retomber.

- I - A qui vais-je m'adresser pour me confesser ?

« L'habitude » : mot sans couleur s'il désigne simplement une louable régularité ; mot tristement gris s'il désigne une routine. Et malheureusement, chacun sait qu'une louable régularité dégénère facilement en routine. La plupart des pénitents se désolent sur la misérable banalité de leurs confessions, sur le peu de fruit qu'ils en retirent, et même parfois sur le peu d'intérêt de l'exhortation que le confesseur leur adresse quand ils viennent le trouver. Plusieurs en prennent le dégoût, ne se confessent plus que par coutume, ou, finalement, arrivent à espacer leurs recours au sacrement de pénitence d'une manière qui est préjudiciable à leur progrès spirituel.

Ce dégoût et ses conséquences ne viennent-ils pas de ce qu'ils ne savent pas se confesser ? Il y a une manière, un « art », qui ferait de cet exercice régulier un sérieux moyen de sanctification. En écrivant ces lignes, nous avons songé particulièrement à cette nombreuse jeunesse - jeunesse d'action catholique, jeunesse des foyers nouveaux -, qui cherche à vivre un christianisme vrai, dans un généreux effort de sincérité. Point encore « habituée », elle souffre de toute menace de sclérose, elle a horreur des routines et rejette les formalités. Elle a raison. Mais il faut qu'elle sache que le formalisme s'introduit par la faute des « usagers », si j'ose dire, et qu'il dépend d'elle de garder intacte sa vitalité religieuse ou de la laisser s'étioler, faute d'un effort personnel.

Les rites sont porteurs de vie, mais aux seuls vivants.

L'usage de la confession, si elle est bien comprise, peut être un sérieux appui pour le développement de la vie spirituelle.

Mais d'abord, puisque nous allons parler de la confession et rien que de la confession, il faut noter soigneusement qu'elle n'est pas tout le sacrement de pénitence, qu'elle n'en est même pas l'élément principal. Celui-ci comporte un regret, un aveu, une absolution, une réparation. Le sacrement est constitué essentiellement par une absolution effaçant la faute d'un cœur qui se repent. Qu'un pénitent - sur son lit de mort, par exemple - ne puisse exprimer son aveu, le sacrement peut se passer de cet aveu ; il ne peut se passer du regret. Dieu, de son côté, peut se passer du sacrement (en l'absence de tout prêtre qualifié pour le donner) : il ne peut sauver une âme malgré elle, remettre un péché qu'on refuse obstinément de regretter.

Feront bien de s'en souvenir ces personnes pour qui l'essentiel semble être leur accusation. Que le prêtre les exhorte à la contrition, aux moyens à envisager pour ne pas retomber dans leur faute, elles paraissent ne pas le suivre, distraites qu'elles sont, une fois leur accusation faite, par le souci d'énoncer encore tel ou tel péché qui n'est pas d'abord venu sur leurs lèvres. S'il s'agissait d'une faute grave, il serait normal qu'on ne voulût pas se retirer avant de l'avoir exprimée ; mais le plus souvent il s'agit de fautes vénielles. On s'inquiète surtout d'être complet ; il faut s'inquiéter surtout d'être contrit.

Et on en tirera cette conséquence que, dans les quelques instants que l'on consacre d'ordinaire à se préparer immédiatement à sa confession, on fera bien de ne pas tout donner à « l'examen de conscience », mais plus encore d'implorer la grâce de Dieu, pour obtenir un sincère regret de ses fautes, d'exprimer par avance sa contrition, son intention de ne pas retomber. 

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Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!

Ô Marie conçue sans péché, prier pour nous qui avons recours à vous. Amen! Ave Maria!
Jésus, Seigneur de miséricorde, je vous supplie dans la Divine volonté, pour l'amour de l'amour de votre Mère pour les âmes, d’accorder la grâce de la conversion à tous ceux qui vont mourir subitement, surtout ceux qui ont besoin de votre miséricorde. D’ouvrir les yeux de tous, Jésus, à la vérité de votre amour et de votre miséricorde. N’en laissez aucun se perdre, mais pour l'amour de votre douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier. Saints et anges du Ciel – priez pour nous ! Amen.

Prière au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ

O Très Divin Sang qui jaillis pour nous des veines de Dieu fait homme, Descends comme la rosée de la rédemption sur la terre contaminée et sur les âmes que le péché rend semblables aux lépreux.

Voici que je t’accueille, Sang de mon Jésus et je te répands sur l'Eglise, sur le monde, sur les pécheurs, sur le purgatoire.

Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, O très divine sève de vie.

Ni l’indifférence, ni la culpabilité ne met obstacle à ton flux. Au contraire, pour les rares qui t’aiment, pour les multitudes qui meurent sans toi, tu accélères et répands sur tous cette Pluie Divine.

Parce que on vient à Toi avec confiance pendant la vie, par Toi on sera pardonné dans la mort, avec Toi on vient dans la gloire de Ton royaume.

Amen!

(Prière au Très Précieux Sang de Jésus-Christ Notre Seigneur dictée par Jésus à un mystique en 1943)

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Mon Seigneur et Mon Dieu!

Mon Seigneur et Mon Dieu!
La Divine Miséricorde est la protection contre l'assaut implacable de l'ennemi qui a atteint son apogée. La Divine Miséricorde est bénédiction sur ceux consacrés à Ma mère et qui, par conséquent, se sont unis ainsi à Mon Sacré-Cœur. La Divine Miséricorde est la grâce offerte pour illuminer toutes les âmes. Vous formerez les croix vivantes qui feront dévier la colère de la Justice de Dieu. Appelez Ma miséricorde dans vos épreuves – mais aussi [faites appel à elle] pour aider les âmes, surtout à l’heure de leur mort. N'oubliez pas de prier le Chapelet de la Divine Miséricorde, à 15 h, l’heure de Ma mort.

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