O Dieu dont la miséricorde dépasse toutes Vos œuvres, je Vous remercie des innombrables grâces dont Vous avez comblé l'âme de Votre servante : Sœur Faustine, et en particulier, de Votre miséricorde, que Vous désirez répandre sur chaque âme, ainsi que sur toute l'humanité en détresse. Je Vous le demande, avec grande confiance, daignez me montrer Votre miséricorde et, si cela n'est pas contraire au bien de mon âme, accordez-nous la grâce d'éloigner de nous toutes les personnes de mauvais conseil qui sont une entrave à notre sanctification et à l'accomplissement de la Volonté Divine. Faites-le par les mérites et l'intercession de Sœur Faustine, que Vous avez voulu choisir pour être la confidente et l'apôtre de Votre Miséricorde. Et puisque cette Miséricorde n'a pas des limite, je Vous supplie aussi par Votre fidèle servante, entourez de Votre Miséricorde notre famille, la patrie bien-aimée et le monde entier. Faites que nous soyons toujours fidèles à Votre Divin Fils et à la Sainte Église Catholique. Amen.
O Dieu dont la miséricorde dépasse toutes Vos œuvres, je Vous remercie des innombrables grâces dont Vous avez comblé l'âme de Votre servante : Sœur Faustine, et en particulier, de Votre miséricorde, que Vous désirez répandre sur chaque âme, ainsi que sur toute l'humanité en détresse. Je Vous le demande, avec grande confiance, daignez me montrer Votre miséricorde et, si cela n'est pas contraire au bien de mon âme, accordez-nous la grâce d'éloigner de nous toutes les personnes de mauvais conseil qui sont une entrave à notre sanctification et à l'accomplissement de la Volonté Divine. Faites-le par les mérites et l'intercession de Sœur Faustine, que Vous avez voulu choisir pour être la confidente et l'apôtre de Votre Miséricorde. Et puisque cette Miséricorde n'a pas des limite, je Vous supplie aussi par Votre fidèle servante, entourez de Votre Miséricorde notre famille, la patrie bien-aimée et le monde entier. Faites que nous soyons toujours fidèles à Votre Divin Fils et à la Sainte Église Catholique. Amen.
Le culte de la divine Miséricorde ? De quoi s’agit-il ?
«
J'avertis que ma mission ne s'achèvera pas avec ma mort, mais qu'elle ne fera
que commencer », avait prévenu sainte Faustine, l'apôtre de la Miséricorde
divine.
Le culte de la divine Miséricorde
consiste à témoigner par sa vie de l’esprit de confiance en Dieu et de
miséricorde envers les autres. Tel est, en effet, l’essentiel du message que
nous a laissé Sœur Faustine Kowalska dans son Petit Journal, la religieuse
polonaise connue dans le monde entier comme l’apôtre de la Miséricorde divine.
À l’ origine
Faustinae Kowalska
Sainte Faustine, de son vrai nom Helena
Kowalska, est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants d’une famille
polonaise de paysans pieux de Glogowiec (Pologne). Dès son enfance, elle aspire
à la vie religieuse mais, à l’âge de 16 ans, doit d’abord s’engager comme
servante pour obtenir une petite dot. Après une vision, ayant demandé à Jésus
ce qu’elle doit faire, elle se rend à Varsovie où, le 1er août 1925, elle entre
dans la Congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Admise comme
sœur converse, elle passe son postulat dans la communauté de Varsovie et son
noviciat à Cracovie dans la même congrégation. Durant la cérémonie
d’investiture, elle reçoit le nom de Sœur Marie-Faustine et prononce ses vœux
perpétuels le 1er mai 1933. Affaiblie par l’austérité de sa vie et des jeûnes
exténuants et, dans les dernières années de sa vie, par de grandes souffrances
intérieures, Sœur Faustine meurt le 5 octobre 1938 à l’âge de 33 ans, après 13
ans de vie religieuse. Son corps repose dans le Sanctuaire de la
Divine-Miséricorde de Lagiewniki, près de Cracovie. Elle a été béatifiée par le
pape Jean Paul II, à Rome, le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000.
Extérieurement, rien ne trahissait
l’extraordinaire richesse et l’intensité de la vie mystique de Sœur Faustine,
qui se traduisait par son abandon total et illimité à Dieu et par son amour du
prochain, à l’imitation du modèle suprême, le Christ. Seul son Petit
Journal a révélé la profondeur de sa vie spirituelle. À la base de sa
spiritualité se trouve le mystère de la Miséricorde divine, qu’elle médite dans
la Parole de Dieu et contemple dans la vie quotidienne. Jésus l’a gratifiée de
grâces extraordinaires telles que des visions, révélations ou stigmates cachés.
La dévotion à la Miséricorde divine se
répand rapidement dans le monde pendant la Seconde Guerre mondiale. Sœur
Faustine avait écrit dans son Journal : « J’avertis que ma mission ne
s’achèvera pas avec ma mort, mais qu’elle ne fera que commencer… ».
Jésus Lui-même
C’est le 22 février 1931, à Plock, en
Pologne, que le Christ Miséricordieux se manifeste pour la première fois à Sœur
Faustine, dans sa cellule. « Le soir, écrit la religieuse dans son Journal, me
trouvant dans ma cellule, je vis Jésus-Christ, vêtu d’une robe blanche. Il levait
la main pour bénir et l’autre main reposait sur son cœur. De son vêtement,
légèrement entrouvert sur la poitrine, s’échappaient deux grands rayons
lumineux : un blanc et l’autre rouge. (…) Alors Jésus me dit : « Peins un
tableau, représente-moi tel que tu Me vois, avec au-dessous l’inscription :
Jésus, j’ai confiance en Vous ! ». »
Le premier tableau de la divine
Miséricorde a été peint à Vilnius (Lituanie), en 1934, par Eugenio
Kazimirowski, suivant les directives de Sœur Faustine. Mais le plus célèbre dans
le monde entier est le tableau de Lagiewniki, à Cracovie, peint par Adolf Hyla.
La signification de cette œuvre est étroitement liée à la liturgie du dimanche
après Pâques, au cours de laquelle l’Église lit l’Évangile de Jean décrivant
l’apparition de Jésus ressuscité au Cénacle et l’institution du sacrement de la
Réconciliation (Jn 20, 19-29). L’image représente donc le Sauveur ressuscité
portant sur ses épaules la paix avec la rémission des péchés au prix de sa
Passion et de sa mort sur la Croix. Les deux rayons du tableau signifient le
sang et l’eau qui jaillissent du Cœur de Jésus ouvert par la lance, et les
cicatrices des blessures de la crucifixion rappellent les événements du
Vendredi Saint.
L’Heure de la
Miséricorde
La mort de Jésus sur la Croix qui est
intervenue à trois heures de l’après-midi, est un temps privilégié de la
Dévotion à la Miséricorde Divine. A cette heure nous nous transportons en
esprit au pied de la croix pour implorer sa miséricorde pour nous et pour le
monde entier, par les mérites de sa douloureuse Passion. Jésus dit à Sœur
Faustine : A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour
les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma
passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C’est là une
heure de grande miséricorde pour le monde (P. J. 1320). …… Essaie à cette heure-là de faire le chemin de croix autant que
tes occupations te le permettent; mais si tu ne peux pas faire le chemin de
croix, entre au moins un moment à la chapelle et célèbre mon Cœur qui est plein
de miséricorde dans le Très Saint Sacrement; et si tu ne peux entrer à la
chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour
un tout petit moment (P. J. 1572). Tout cela afin de s’unir à son agonie sur la
croix. Quel est donc l’objet de la prière en cette Heure ? C’est le mystère de
sa douloureuse Passion. C’est pourquoi notre prière doit remplir certaines
conditions : il faut la faire à trois heures de l’après-midi : Chaque fois que
tu entendras l’horloge sonner trois heures…, dit Jésus, elle doit s’adresser
directement au Christ agonisant, et recourir aux mérites de sa Passion.
La pratique régulière de la prière à
l’Heure de la Miséricorde nous unit davantage au Christ souffrant :
nous méditons sa Passion et sa miséricorde infinie. Il devient par là plus proche
de nous, notre Ami, à qui nous nous adressons par des prières de louanges,
d’action de grâce et de suppliques, toujours par les mérites de sa Passion. Il
dépend de nous de choisir si nous voulons célébrer l’Heure de la Miséricorde à
trois heures chaque après-midi ou de prier le Chapelet à la Miséricorde.
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