Recueil de prières pour se défendre du malin
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Salut, Ô Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut! Enfants d'Ève, exilés, nous crions vers vous; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, Ô miséricordieuse, Ô douce Vierge Marie!
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Nous voulons te remercier, Seigneur,
de nous inviter tous et toutes,
et d'une façon pressante, au festin du Royaume,
Merci d'être toujours prêt à nous accueillir,
qui que nous soyons.
Ouvre nos cœurs à ta présence et à ton amour,
Rends-nous disponibles à ta parole.
Et fais que nous n'agissions pas comme les premiers invités,
qui, restés sourds à ton appel, se sont tous défilés.
Merci Seigneur, de nous rappeler aussi qu'il ne suffit pas d'être invités,
que le Royaume de Dieu à ses exigences,
et que pour y rentrer, il faut avoir les dispositions requises.
Donne-nous le souci de notre "apparence intérieure".
Aide-nous à nous habiller le cœur, à devenir meilleurs,
à vivre avec toujours plus d'intensité et de profondeur
l'engagement de notre baptême.
Amen!!!
de Yolande Richard
« L'habitude » :
mot sans couleur s'il désigne simplement une louable régularité ; mot
tristement gris s'il désigne une routine. Et malheureusement, chacun sait
qu'une louable régularité dégénère facilement en routine. La plupart des
pénitents se désolent sur la misérable banalité de leurs confessions, sur le
peu de fruit qu'ils en retirent, et même parfois sur le peu d'intérêt de
l'exhortation que le confesseur leur adresse quand ils viennent le trouver. Plusieurs
en prennent le dégoût, ne se confessent plus que par coutume, ou, finalement,
arrivent à espacer leurs recours au sacrement de pénitence d'une manière qui
est préjudiciable à leur progrès spirituel.
Ce dégoût et ses
conséquences ne viennent-ils pas de ce qu'ils ne savent pas se confesser ? Il y
a une manière, un « art », qui ferait de cet exercice régulier un sérieux moyen
de sanctification. En écrivant ces lignes, nous avons songé particulièrement à
cette nombreuse jeunesse - jeunesse d'action catholique, jeunesse des foyers
nouveaux -, qui cherche à vivre un christianisme vrai, dans un généreux effort
de sincérité. Point encore « habituée », elle souffre de toute menace de
sclérose, elle a horreur des routines et rejette les formalités. Elle a raison.
Mais il faut qu'elle sache que le formalisme s'introduit par la faute des «
usagers », si j'ose dire, et qu'il dépend d'elle de garder intacte sa vitalité
religieuse ou de la laisser s'étioler, faute d'un effort personnel.
Les rites sont
porteurs de vie, mais aux seuls vivants.
L'usage de la
confession, si elle est bien comprise, peut être un sérieux appui pour le
développement de la vie spirituelle.
Mais d'abord, puisque
nous allons parler de la confession et rien que de la confession, il faut noter
soigneusement qu'elle n'est pas tout le sacrement de pénitence, qu'elle n'en
est même pas l'élément principal. Celui-ci comporte un regret, un aveu, une
absolution, une réparation. Le sacrement est constitué essentiellement par une
absolution effaçant la faute d'un cœur qui se repent. Qu'un pénitent - sur son
lit de mort, par exemple - ne puisse exprimer son aveu, le sacrement peut se
passer de cet aveu ; il ne peut se passer du regret. Dieu, de son côté, peut se
passer du sacrement (en l'absence de tout prêtre qualifié pour le donner) : il
ne peut sauver une âme malgré elle, remettre un péché qu'on refuse obstinément
de regretter.
Feront bien de s'en
souvenir ces personnes pour qui l'essentiel semble être leur accusation. Que le
prêtre les exhorte à la contrition, aux moyens à envisager pour ne pas retomber
dans leur faute, elles paraissent ne pas le suivre, distraites qu'elles sont,
une fois leur accusation faite, par le souci d'énoncer encore tel ou tel péché
qui n'est pas d'abord venu sur leurs lèvres. S'il s'agissait d'une faute grave,
il serait normal qu'on ne voulût pas se retirer avant de l'avoir exprimée ;
mais le plus souvent il s'agit de fautes vénielles. On s'inquiète surtout
d'être complet ; il faut s'inquiéter surtout d'être contrit.
Et on en tirera cette
conséquence que, dans les quelques instants que l'on consacre d'ordinaire à se
préparer immédiatement à sa confession, on fera bien de ne pas tout donner à «
l'examen de conscience », mais plus encore d'implorer la grâce de Dieu, pour
obtenir un sincère regret de ses fautes, d'exprimer par avance sa contrition,
son intention de ne pas retomber.
- I - A qui
vais-je m'adresser pour me confesser ?
« L'habitude » :
mot sans couleur s'il désigne simplement une louable régularité ; mot
tristement gris s'il désigne une routine. Et malheureusement, chacun sait
qu'une louable régularité dégénère facilement en routine. La plupart des
pénitents se désolent sur la misérable banalité de leurs confessions, sur le
peu de fruit qu'ils en retirent, et même parfois sur le peu d'intérêt de
l'exhortation que le confesseur leur adresse quand ils viennent le trouver. Plusieurs
en prennent le dégoût, ne se confessent plus que par coutume, ou, finalement,
arrivent à espacer leurs recours au sacrement de pénitence d'une manière qui
est préjudiciable à leur progrès spirituel.
Ce dégoût et ses
conséquences ne viennent-ils pas de ce qu'ils ne savent pas se confesser ? Il y
a une manière, un « art », qui ferait de cet exercice régulier un sérieux moyen
de sanctification. En écrivant ces lignes, nous avons songé particulièrement à
cette nombreuse jeunesse - jeunesse d'action catholique, jeunesse des foyers
nouveaux -, qui cherche à vivre un christianisme vrai, dans un généreux effort
de sincérité. Point encore « habituée », elle souffre de toute menace de
sclérose, elle a horreur des routines et rejette les formalités. Elle a raison.
Mais il faut qu'elle sache que le formalisme s'introduit par la faute des «
usagers », si j'ose dire, et qu'il dépend d'elle de garder intacte sa vitalité
religieuse ou de la laisser s'étioler, faute d'un effort personnel.
Les rites sont
porteurs de vie, mais aux seuls vivants.
L'usage de la
confession, si elle est bien comprise, peut être un sérieux appui pour le
développement de la vie spirituelle.
Mais d'abord, puisque
nous allons parler de la confession et rien que de la confession, il faut noter
soigneusement qu'elle n'est pas tout le sacrement de pénitence, qu'elle n'en
est même pas l'élément principal. Celui-ci comporte un regret, un aveu, une
absolution, une réparation. Le sacrement est constitué essentiellement par une
absolution effaçant la faute d'un cœur qui se repent. Qu'un pénitent - sur son
lit de mort, par exemple - ne puisse exprimer son aveu, le sacrement peut se
passer de cet aveu ; il ne peut se passer du regret. Dieu, de son côté, peut se
passer du sacrement (en l'absence de tout prêtre qualifié pour le donner) : il
ne peut sauver une âme malgré elle, remettre un péché qu'on refuse obstinément
de regretter.
Feront bien de s'en
souvenir ces personnes pour qui l'essentiel semble être leur accusation. Que le
prêtre les exhorte à la contrition, aux moyens à envisager pour ne pas retomber
dans leur faute, elles paraissent ne pas le suivre, distraites qu'elles sont,
une fois leur accusation faite, par le souci d'énoncer encore tel ou tel péché
qui n'est pas d'abord venu sur leurs lèvres. S'il s'agissait d'une faute grave,
il serait normal qu'on ne voulût pas se retirer avant de l'avoir exprimée ;
mais le plus souvent il s'agit de fautes vénielles. On s'inquiète surtout
d'être complet ; il faut s'inquiéter surtout d'être contrit.
Et on en tirera cette conséquence que, dans les quelques instants que l'on consacre d'ordinaire à se préparer immédiatement à sa confession, on fera bien de ne pas tout donner à « l'examen de conscience », mais plus encore d'implorer la grâce de Dieu, pour obtenir un sincère regret de ses fautes, d'exprimer par avance sa contrition, son intention de ne pas retomber.
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Fais que mes yeux soient miséricordieux, pour que jamais je ne juge selon les apparences et ne soupçonne personne, mais que je voie, dans ...